PLEASE NOTE:
*
CCNet 76/2002 - 28 June 2002
----------------------------
"Scientists digging south of Denver say they have uncovered
evidence
of a lush and vibrant rainforest that emerged surprisingly soon
after the
asteroid collision that wiped out the dinosaurs 65 million years
ago. The
fossils of more than 100 kinds of towering conifer trees, huge
ferns
and blooming flowers challenge scientists' long-held assumption
that a
desolate Earth took about 10 million years to recover from the
catastrophe
and sprouted only a few dreary plant varieties for a long
time."
--MSNBC, 28 June 2002
"The discussion here seems to address the Earth as an impact
target.
Impact acceleration will not permit any "gluing
together" of material;
thus, embedding is a meaningless concept. One imagines a raft on
a
fast river, embedded in the water. Simple fluid dynamics, right?
But
the acceleration of the raft by the water will be far lower than
the limit
set by the molecular restoring forces either in the water or the
raft
material -- these are the same forces as those determining
the speed of
sound in water or in the raft. By contrast, acceleration after an
escape-speed impact will exceed any possible restoring force
(recall, the
real-world F= m*a?). The duration of the impact will not permit
acceleration by gluing-together or any other means. So, fluids or
dust will
result--or, no acceleration to escape speed will occur, depending
on the
details."
--John Michael Williams, 28 June 2002
(1) A SURPRISE AFTER THE DINOSAURS' DOOM: "EARTH BOUNCED
BACK QUICKLY AFTER K/T IMPACT"
MSNBC, 28 June 2002
(2) LES ASTEROIDES CONSTITUENT LE PRINCIPAL RISQUE NATUREL POUR
LA TERRE
Le Monde, 28 June 2002
(3) LE MONDE INTERVIEW WITH FRANCOIS COLAS
Le Monde, 28 June 2002
(4) COMET MISSION TO LAUNCH MONDAY, JULY 1
SpaceDaily, 28 June 2002
(5) RISKS COMPARABLE TO NEOS: WHAT IS BEING DONE ABOUT THEM?
Mark Bailey <meb@arm.ac.uk>
(6) RE: "NOTHING IN PHYSICS PROHIBITS IMPACT-PRODUCED
RINGS"
John Michael Williams <jwill@AstraGate.net>
===============
(1) A SURPRISE AFTER THE DINOSAURS' DOOM: EARTH BOUNCED BACK
'QUICKLY' AFTER
K/T IMPACT
>From MSNBC, 28 June 2002
http://www.msnbc.com/news/773500.asp
CASTLE ROCK, Colo., June 28 - Scientists digging south of
Denver say they
have uncovered evidence of a lush and vibrant rainforest that
emerged
surprisingly soon after the asteroid collision that wiped out the
dinosaurs
65 million years ago.
THE FOSSILS of more than 100 kinds of towering conifer trees,
huge ferns and
blooming flowers challenge scientists' long-held assumption that
a desolate
Earth took about 10 million years to recover from the catastrophe
and
sprouted only a few dreary plant varieties for a long time.
Instead, the finding suggests that plant life - at least at this
now-dry
prairie along Interstate 25 - was flourishing as early as 1.4
million years
after the impact. Some of the tree fossils measure 6 feet in
diameter.
"It not only recovered, it went crazy," said Kirk
Johnson, paleontology
curator at the Denver Museum of Nature and Science. He reported
the findings
in Friday's issue of the journal Science.
In fact, scientists said it might be the earliest example on
record of a
true tropical rainforest.
UNEXPECTED FINDINGS
Other plant fossil experts who did not participate in the study
said the
discovery was totally unexpected.
While one site cannot explain plant life around the world during
that
tumultuous period, experts said the Castle Rock fossils will
compel them to
reconsider the period of life immediately following the
dinosaurs'
extinction, known as the lower Paleocene.
"I never would've put this so early in the Paleocene,"
said Leo Hickey,
paleobotany curator at Yale's Peabody Museum. "A flora of
this diversity and
richness is really striking."
In their study, Johnson and Denver museum associate Beth Ellis
said a
comparison of fossils before and after the apparent asteroid
impact indicate
that the forest is not a holdover from the days of the dinosaurs
but
something that sprang up later.
Also, Johnson said the plants that grew there are not the same
type as those
that grew during the pre-asteroid Cretaceous Period. Instead,
they are more
closely related to other plants that typically grew during the
Paleocene.
VIBRANT ECOSYSTEM
The ancient rainforest was more vibrant than some tropical
locations today.
Museum researchers have identified at least 104 plant species at
the Castle
Rock site. In contrast, many modern research sites in Brazil
contain 40 to
60 plant species, while a location in Peru contains as many as
293. How a
rainforest grew at the site remains unclear.
Johnson believes the Castle Rock rainforest was nourished by
humid
Floridalike heat and 100 inches of rain a year, probably
delivered by
monsoons that brewed in an older, larger version of today's Gulf
of Mexico
and an ancient sea covering what is now the northern Great
Plains.
The site was discovered in 1994 by a state highway worker. It is
scheduled
to be demolished later this year in a road-widening project.
© 2002 Associated Press. All rights reserved.
==============
(2) LES ASTEROIDES CONSTITUENT LE PRINCIPAL RISQUE NATUREL POUR
LA TERRE
>From Le Monde, 28 June 2002
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--282529-,00.html
Un bolide de quelques dizaines de mètres de diamètre est passé
à 120 000
kilomètres de nous le 14 juin. Depuis quelques années, les
scientifiques
recensent et surveillent les plus gros de ces géocroiseurs, dont
la
collision provoquerait une catastrophe à l'échelle planétaire.
Le 14 juin , un astéroïde d'une centaine de mètres de long a
frôlé notre
planète à 120 000 kilomètres, soit moins d'un tiers de la
distance
Terre-Lune.
L'élément le plus étonnant de l'information tenait au moins
autant à la
proximité du passage qu'au fait que l'astéroïde 2002 MN
n'avait été détecté
que... le 17 juin, soit trois jours après avoir rasé la Terre.
La faute en
incombe aux faibles moyens dont disposent les programmes de
détection des
objets célestes potentiellement dangereux, qui se focalisent sur
la
surveillance des astéroïdes d'au moins 1 kilomètre de
diamètre et ratent
très fréquemment les "cailloux" de l'espace plus
modestes.
En passant à 120 000 kilomètres de la Terre, 2002 MN s'installe
à la
deuxième place dans la liste des survols les plus rapprochés de
notre
planète, juste derrière 1994 XM1 qui, le 9 décembre 1994,
était passé à 105
000 kilomètres. Il faut toutefois nuancer ces
"records" car la surveillance
organisée et systématique du ciel a moins d'une décennie. Il
est donc
probable que d'autres corps sont passés à moins de 100 000
kilomètres au
cours de l'histoire récente.
Car le passage de bolides dans les environs de la Terre est
monnaie
courante. Le 24 juin, dix jours après 2002 MN, l'astéroïde
2002 LZ45 a été
vu à 1,9 million de kilomètres. Les astronomes savent déjà
que, le 25
juillet, à 22 h 34 (heure de Paris), 2000 PH5 passera à 1,7
million de
kilomètres. Ils attendent aussi, pour le 30 août, à 3 h 36,
2001 EB18, à 5
millions de kilomètres. Et caetera.
Pour parer les effets d'un certain catastrophisme, les
scientifiques
commencent par rappeler quelques chiffres : statistiquement, il
tombe chaque
siècle un astéroïde de quelques dizaines de mètres de
diamètre. Si on passe
à l'échelle supérieure, celle des objets de 1 à 2 kilomètres
de diamètre,
susceptibles de créer d'immenses dégâts au niveau d'un pays et
d'avoir des
répercussions planétaires, ils nous frappent, estime-t-on, une
ou deux fois
en 1 million d'années. Enfin, les cataclysmes majeurs, tel celui
qui
provoqua la disparition des dinosaures il y a 65 millions
d'années - et,
indirectement, la domination de la Terre par les mammifères...
-,
n'arriveraient qu'une fois tous les 100 millions d'années.
Pour informer le public autrement qu'en l'effrayant, le groupe de
travail
sur les géocroiseurs - ces objets qui croisent l'orbite
terrestre -, mis en
place par l'Union astronomique internationale, a inventé une
échelle des
risques, baptisée échelle de Turin, du nom de la ville où elle
fut présentée
et adoptée en 1999 (Le Monde du 19 octobre 1999). Dès que les
astronomes
disposent des éléments orbitaux d'un astéroïde, de sa vitesse
et de sa
masse, ils peuvent calculer sa trajectoire pour les décennies à
venir et le
placer sur l'échelle de Turin, graduée de zéro à dix.
Classer un objet au degré zéro (connu aussi sous le nom de zone
blanche)
signifie qu'il n'a aucune chance de toucher notre planète. Le
degré un (ou
zone verte) porte une probabilité infime de collision mais
incite les
chercheurs à surveiller de près l'astéroïde en question pour
affiner sa
trajectoire. Ensuite, on passe en zone jaune (degrés deux à
quatre et
probabilité faible d'impact), puis en zone orange (degrés cinq
à sept et
probabilité importante), avant d'entrer en zone rouge. Lorsqu'un
astéroïde
parvient à se hisser au niveau huit, cela implique qu'il
frappera sans doute
possible la planète en y causant des dégâts locaux
équivalents à ceux
produits par un important tremblement de terre. A neuf, les
dégâts
deviennent régionaux (au sens planétaire...) et à dix, on se
retrouve dans
la configuration de la fin des dinosaures, avec une extinction
massive des
espèces.
Aujourd'hui, sont recensés quelque deux mille objets
s'approchant peu ou
prou de la Terre. 99,9 % d'entre eux sont classés dans la zone
blanche de
l'échelle de Turin. Seuls deux sont répertoriés en zone verte
(et aucun dans
les zones supérieures) : 2002 LY45 et 1997 XR2. Le premier (de
1,5 kilomètre
de diamètre) devrait frôler la Terre en 2030 et le second (230
mètres de
diamètre) en 2101.
Les nouvelles sont donc globalement rassurantes, à ceci près
que la
détection des astéroïdes à risques vient seulement de
commencer et qu'elle
ne se concentre pour l'instant que sur les corps les plus gros.
Ce travail
fastidieux de catalogage est néanmoins une première étape
indispensable. Qui
n'empêche pas les scientifiques de penser à ce qu'il faudra
faire le jour où
l'on classera un astéroïde dans la zone rouge.
De deux choses l'une : ou bien la détection sera tardive et la
seule réponse
valable consistera à évacuer la zone d'impact, ou bien - cas de
plus en plus
probable avec le temps - les Terriens disposeront de plusieurs
décennies
pour réagir. Dans un rapport sur la menace venue de l'espace
rédigé en 2001,
trois chercheurs américains résumaient ainsi les solutions :
dévier ou
détruire le bolide, sachant que "dans un nombre élevé de
cas, la destruction
du corps crée le risque potentiel d'augmenter grandement le
danger".
La réponse la plus efficace consiste à dévier
l'astéroïde-tueur. Plusieurs
idées ont été émises : y attacher un vaisseau spatial pour le
pousser, faire
exploser une bombe atomique à côté de lui - avec le risque non
nul de le
désagréger, remède qui pourrait se révéler pire que le mal
-, ou bien,
suivant le scénario imaginé en avril par l'Américain Joseph
Spitale, changer
la couleur de l'astéroïde en y déposant de la peinture ou de
la poussière,
afin de modifier sa température et, ce faisant, sa trajectoire.
Seul
inconvénient de cette méthode douce et écologique : pour être
efficace, elle
exigerait un délai... d'un siècle ou plus.
Pierre Barthélémy
------
Le dernier impact connu date de 1908
Le dernier impact connu d'un géocroiseur sur Terre date du 30
juin 1908. Le
bolide en question, dont on ignore aujourd'hui encore s'il
s'agissait d'un
astéroïde ou d'une comète, mesurait quelques dizaines de
mètres de diamètre,
soit une taille analogue à 2002 MN qui a frôlé notre planète
le 14 juin. Il
n'a pas touché le sol, mais a explosé à environ 8 kilomètres
d'altitude,
au-dessus de la Toungouska, en Sibérie centrale. La
déflagration eut une
puissance comprise entre 10 et 15 mégatonnes de TNT, soit
environ mille fois
celle de la bombe d'Hiroshima. Elle fut entendue à 800
kilomètres à la
ronde. Personne ne fut tué car l'explosion eut lieu au-dessus de
la taïga.
En revanche, les arbres furent couchés sur le sol comme des
allumettes, et
ce sur plus de 2 000 km2. L'histoire raconte que, pendant les
deux jours qui
suivirent la catastrophe, l'atmosphère en Russie et jusque dans
l'ouest de
l'Europe fut remplie d'une fine poussière qui diffusait assez de
lumière
pour que l'on puisse lire le journal dans la rue en pleine
nuit...
================
(3) LE MONDE INTERVIEW WITH FRANCOIS COLAS
"Dépenser quelques centaines de milliers d'euros pour se
protéger n'est pas
complètement stupide"
>From Le Monde, 28 June 2002
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--282530-,00.html
François Colas est astronome à l'Institut de mécanique
céleste et de calcul
des éphémérides (Observatoire de Paris-CNRS), où il travaille
particulièrement sur les astéroïdes et les comètes, qu'il
suit régulièrement
au télescope de 1 mètre du pic du Midi.
Pourquoi ne détecte-t-on les petits astéroïdes dangereux que
très tard,
voire après leur passage ?
L'objectif des programmes de surveillance, établi il y a
quelques années,
consistait à trouver tous les astéroïdes pouvant produire des
cataclysmes
importants, c'est-à-dire des corps d'au minimum un kilomètre de
diamètre.
Aujourd'hui, nous sommes à peu près à mi-chemin. Il y en a
environ trois
mille, on en connaît environ la moitié. Le "filet"
est configuré pour
attraper les astéroïdes d'un kilomètre et plus, mais il arrive
qu'il en
attrape de beaucoup plus petits par hasard. Cependant, on est
vraiment très
loin de trouver tous ces petits corps. Il faut bien comprendre
que, même
avec le meilleur des télescopes actuels, on ne peut voir les
objets de 100
mètres s'ils sont loin. On ne les aperçoit que lorsqu'ils sont
près de la
Terre, parce qu'ils sont plus brillants.
Qui s'occupe de la détection des géocroiseurs ?
Les grands programmes sont tous américains. Le plus performant
d'entre eux,
Linear, emploie deux télescopes automatisés qui étaient
autrefois utilisés
par les militaires pour détecter les satellites espions. Après
la fin de la
guerre froide, ils ont été reconvertis dans la recherche
d'astéroïdes. Ces
télescopes, qui ont un petit champ de vision, regardent chaque
soir un
morceau du ciel, et il faut un mois à Linear pour scanner tout
le ciel
visible depuis le sud des Etats-Unis. On comprend pourquoi,
lorsqu'on met un
mois pour regarder tout le ciel, des objets passent au travers
des mailles
du filet.
Ce filet a aussi un gros trou...
Effectivement, on ne voit pas l'hémisphère Sud. Non seulement
les astéroïdes
venant de cette direction ne sont pas détectés, mais on perd
aussi des
objets déjà repérés lorsqu'ils descendent dans le sud, ce qui
empêche
parfois de calculer avec précision leur trajectoire et de
prédire où ils
passeront quand ils reviendront. Nous allons donc présenter un
projet pour
pallier cette lacune. Nous aimerions que l'Observatoire européen
austral
installe au Chili un télescope de 1 à 1,5 mètre de diamètre,
qui coûterait
0,5 million d'euros, sans compter les frais de fonctionnement.
Que pensez-vous de la récente prise de position du ministre
australien de la
recherche, qui a déclaré que de tels programmes de détection
ne servaient à
rien ?
Si on prend le nombre de morts, les dégâts potentiels
consécutifs à un
impact et l'argent que cela représenterait, même multiplié par
une
probabilité infime, cela donne le risque naturel le plus
important pour
notre planète. Un tel calcul n'est pas négligeable, et dire
qu'on va
dépenser chaque année quelques centaines de milliers d'euros
pour essayer de
se protéger, ce n'est pas complètement stupide. Prétendre que
cela ne sert à
rien, c'est comme se dire qu'il est inutile de regarder à gauche
et à droite
avant de traverser une petite route de campagne où il passe peu
de voitures.
On peut effectivement traverser toute sa vie cette route sans
regarder et
sans avoir d'accident... Mais nous, nous disons que cela vaut la
peine de
regarder à droite et à gauche s'il passe quelque chose.
Quel est le calendrier de la détection des objets dangereux ?
Equiper l'hémisphère Sud est la première urgence. La seconde
serait de
disposer de plusieurs télescopes plus puissants, de 3 ou 4
mètres de
diamètre, pour observer des objets de quelques centaines de
mètres. Il ne
faut pas non plus oublier les comètes, qui peuvent avoir des
périodes de
plusieurs siècles à plusieurs milliers d'années. Même
lorsque, dans dix ans,
nous connaîtrons tous les astéroïdes de plus d'un kilomètre,
il faudra
continuer la surveillance pour détecter ces objets qui viennent
du système
solaire lointain. La Terre restera toujours sous leur menace.
Propos recueillis par Pierre Barthélémy
Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Monde
2002
=============
(4) COMET MISSION TO LAUNCH MONDAY, JULY 1
>From SpaceDaily, 28 June 2002
http://www.spacedaily.com/news/contour-02e3.html
Cape Canaveral - Jun 28, 2002
Contour will provide the first detailed look at the differences
between
these primitive building blocks of the solar system, and answer
questions
about how comets act and evolve as they speed toward the sun.
Contour is scheduled to lift off from Cape Canaveral Air Force
Station,
Fla., on a three-stage Boeing Delta II expendable launch vehicle
during a
25-day launch window that opens July 1 at 2:56am (EDT). The
spacecraft will
orbit Earth until Aug. 15, when it should fire its main engine
and enter its
comet-chasing orbit around the sun. NASA TV is scheduled to
provide live
coverage of the launch beginning at 1:30am (EDT).
Contour's flexible four-year mission plan includes encounters
with comets
Encke (Nov. 12, 2003) and Schwassmann-Wachmann 3 (June 19, 2006),
though it
can add a study of a "new" comet from the outer solar
system should one be
discovered in time for Contour to catch it. Contour will examine
each
comet's "heart," or nucleus, which scientists believe
is a chunk of ice and
rock, often just a few kilometers across and hidden from
Earth-based
telescopes beneath a dusty atmosphere and long tail.
"The Contour mission will be NASA's second mission dedicated
solely to
exploring these largely unknown members of our solar
system," says Dr.
Colleen Hartman, Director of the Solar System Exploration
Division, NASA
Headquarters, Washington. "Contour joins our other operating
mission,
Stardust, which is on its way to bring a sample of a comet back
to Earth.
Next year, Deep Impact will launch to join our fleet of
comet-exploring
spacecraft. These missions all help us find answers to the
fundamental
questions of how our planet may have formed and evolved, and how
life may
have began on Earth and perhaps elsewhere in the universe."
The 8-sided solar-powered craft will fly as close as 100
kilometers (62
miles) to each nucleus, at top speeds that could cover the 56
kilometers
between Washington and Baltimore in two seconds. A 5-layer dust
shield of
heavy Nextel and Kevlar fabric protects the compact probe from
comet dust
and debris.
"Comets are the solar system's smallest bodies, but among
its biggest
mysteries," says Dr. Joseph Veverka, Contour's principal
investigator from
Cornell University, Ithaca, N.Y. "We believe they hold the
most primitive
materials in the solar system and that they played a role in
shaping some of
the planets, but we really have more ideas about comets than
facts. Contour
will change that by coming closer to a comet nucleus than any
spacecraft
ever has before and gathering detailed, comparative data on these
dynamic
objects."
Contour's four scientific instruments will take pictures and
measure the
chemical makeup of the nuclei while analyzing the surrounding
gases and
dust. Its main camera, the Contour Remote Imager/Spectrograph
(CRISP), will
snap high-resolution digital images showing car-sized rocks and
other
features on the nucleus as small as 4 meters (about 13 feet)
across. CRISP
will also search for chemical "fingerprints" on the
surface, which would
provide the first hard evidence of comet nuclei composition.
The targets were selected because of their diversity and relative
closeness
to Earth during encounter time - less than 50 million kilometers
(31 million
miles) - allowing astronomers to observe the comets during the
encounters.
Encke has been seen from Earth more than any other comet; it's an
"old" body
that gives off relatively little gas and dust but remains more
active than
scientists expect for a comet that has passed close to the sun
thousands of
times. Schwassmann-Wachmann 3, on the other hand, was discovered
just 70
years ago and recently split into several pieces, intriguing
scientists with
hopes that they might see fresh, unaltered surfaces and materials
from
inside the comet.
"The key to the Contour mission is to visit a diverse range
of comets, from
an evolved comet such as Encke, to a younger comet like SW3 or
even a new
comet never seen in this part of the solar system," says
Mary C. Chiu,
Contour project manager at The Johns Hopkins University Applied
Physics
Laboratory (APL), Laurel, Md. "Our mission plan gives us
that flexibility."
Contour's orbit loops around the sun and back to Earth for annual
"gravity
swings" toward its targets; these maneuvers bend Contour's
trajectory and
help it reach several comets without using much fuel. Contour
will cruise
unattended between comet encounters and Earth swingbys in a
spin-stabilized
"hibernation" mode, helping the mission reduce
operations and communications
costs.
The $159 million Contour is the sixth mission in NASA's Discovery
Program of
lower cost, scientifically focused exploration projects. APL
manages the
mission, built the spacecraft and its two cameras, and will
operate Contour
during flight. NASA's Goddard Space Flight Center, Greenbelt,
Md., provided
Contour's neutral gas/ion mass spectrometer and von Hoerner &
Sulger, GmbH,
Schwetzingen, Germany, built the dust analyzer. NASA's Jet
Propulsion
Laboratory, Pasadena, Calif., will provide navigation and Deep
Space Network
(DSN) support. Cornell's Veverka leads a science team of 18
co-investigators
from universities, industry and government agencies in the U.S.
and Europe.
============================
* LETTERS TO THE MODERATOR *
============================
(5) RISKS COMPARABLE TO NEOS: WHAT IS BEING DONE ABOUT THEM
>From Mark Bailey <meb@arm.ac.uk>
Dear Benny,
Referring to Jay Tate's remarks in Wednesday's CCNet (26 June), I
note that
the Armagh Observatory has recently decided to archive - with the
authors'
permission - a subset of its colloquia. The first to get this
treatment was
given on Monday 24 June by Nigel Holloway
(Spaceguard UK and UKAEA): "Risks Comparable to NEOs: What
is Being Done
About Them". The presentation, which addresses the question
of the relative
importance of the NEO hazard in relation to other types of risk,
can be
viewed from a link at http://star.arm.ac.uk/impact-hazard/,
under the item
"Risks Comparable to NEOs".
Mark Bailey
Armagh Observatory
==============
(6) RE: "NOTHING IN PHYSICS PROHIBITS IMPACT-PRODUCED
RINGS"
>From John Michael Williams <jwill@AstraGate.net>
Hi Benny.
Some comment on this discussion, which seems to include some
intuitive but
misinformative literature citations:
Mark Boslough wrote (CCNet, 28 June 2002)
> Quoting from our paper:
>
> "At low impact angles (30 degrees from the horizontal),
the original
> impactor disrupts and ricochets downrange at a significant
fraction of
> its incoming velocity. The ricochet component becomes
embedded in and
> accelerated by an expanding vapor cloud.
Remove the word, "embedded", and this might be
meaningful.
The discussion here seems to address the Earth as an impact
target.
Impact acceleration will not permit any "gluing
together" of material; thus,
embedding is a meaningless concept. One imagines a raft on a fast
river,
embedded in the water. Simple fluid dynamics, right? But the
acceleration of
the raft by the water will be far lower than the limit set by the
molecular
restoring forces either in the water or the raft material
-- these
are the same forces as those determining the speed of sound in
water or in
the raft.
By contrast, acceleration after an escape-speed impact will
exceed any
possible restoring force (recall, the real-world F= m*a?). The
duration of
the impact will not permit acceleration by gluing-together or any
other
means. So, fluids or dust will result--or, no acceleration to
escape speed will occur, depending on the details.
This is easily proven by elementary methods in my posting at
http://publish.aps.org/eprint/gateway/eplist/aps1999jun25_002
The conditions for ejection of a solid by a jet even from a small
planet
such as Mars can not be met unless by a collision at some
distance from
the surface of the planet.
>Continued interaction between
> the solid debris and the turbulent expanding vapor cloud can
potentially
> provide the non-ballistic force that allows some fraction of
the debris
> to be inserted into orbit." For a simulation of
such an impact on a
> planetary scale, see Dave Crawford's movies:
> http://sherpa.sandia.gov/planet-impact/asteroid/.
>
> According to Schultz & Gault (1990): "In general,
conditions favoring
> injection of significant quantities of projectile and target
into orbit
> appear to be a 10 to 20 degree impact between 15 and 20 km/s
into an
> ocean or into carbonate sediments... such an event for
10-km-diameter
> body would be likely over a time interval of 300
m.y." In my opinion,
> our planet has had an impact-produced ring system many times
in its
> history. One does not need to run a fancy GCM to recognize
that such a
> ring would have had climatological consequences, but the GCM
lets us get
> a handle on second-order effects (first-order being the
obvious cooling
> from reduced insolation).
Such ejection might be possible for a body with gravity field
about that of
the Earth's moon, but nothing much greater.
These simulations usually omit the actual physical constraints on
the forces
holding a solid ejectum together; so, they make for interesting
special
effects. They should be viewed as inspiration toward correct
calculations, not
as proofs of correctness.
> It is noteworthy also that the "giant impact"
hypothesis for the
> formation of the moon involves the formation of a ring
system by impact,
> albeit at a much greater scale. This is dynamically possible
because,
> again, it is not a simple 2-body celestial mechanics
problem; there are
> hydrodynamic forces as well as distributed body forces.
>
> There are similar assumptions built into your second
objection. Melosh
> (Icarus 59, 234, 1984) showed how material can be ejected
from a planet
> to high velocity by shock-wave interference and non-uniaxial
loading
> effects without strong shock effects (let alone melting or
vaporization).
If you read this article, you would have noticed that Melosh
stated therein
that his calculations had never been validated for impact speeds
much over 1
km/s. Escape speed is about 11 km/s for the Earth, I
think. 5.1 km/s on
Mars, and maybe 2.5 km/s for the Moon.
Only the Moon's escape speed is below 2/3 the speed of sound in
an ejected
rock, making ejection by impact only possible from the Moon. The
2/3 limit
is derived in the posting above.
> Likewise, O'Keefe and Ahrens (Science 234, 346, 1986)
modeled vapor-plume
> entrainment as a way of getting weakly shocked rocks off a
planet,
> similar to what Schultz and Gault observed experimentally
and what we
> invoked.
They modelled ejection of a FLUID, by means of a jet, not of
solid material.
> The Gladman et al. article you site does not question the
> possibility of getting SNCs off Mars, as you implied.
> Just in case you think these are contrived, egg-headed
theoretical tricks
> that could not ever really work, have a look at the
proceedings of the
> 1992 Hypervelocity Impact Symposium. My colleague, Lalit
Chhabildas,
> cleverly applied similar ideas to enable the launching of an
unmelted
> projectile at speeds exceeding 12 km/s (Chhabildas et al.,
Int. J. Impact
> Eng., 14, 1993). See Boslough et al. (Int. J. Impact Eng.,
14, 1993) for
> a flash x-ray radiograph of an unmelted, intact plate being
launched to
> 10 km/sec by a single impulse!
Launching of a solid by computer differs from launching of a
solid by an
impact.
> The lesson is that when you do real-world physics, the
idealizations you
> were taught as an undergraduate do not always apply. Real
life is
> messier, and it is the messiness that is the most
interesting!
As compared with nice clean fluid flow?
John
jwill@AstraGate.net
John Michael Williams
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